Le décès par suicide de Rudy Van Lancker, propriétaire de « Chez Léon » et des « Aux Armes de Bruxelles », soulève des questions sur la santé mentale des restaurateurs. Horeca Bruxelles demande explicitement au gouvernement bruxellois de réfléchir à un soutien psychologique aux entrepreneurs de la restauration qui en ont besoin. « Les problèmes ne font que commencer », ça sonne.
Tristesse suite au décès de Rudy Van Lancker
Il y a beaucoup de tristesse dans l'Ilot Sacré, près de la Beenhouwersstraat, après le décès de Rudy Van Lancker, propriétaire des célèbres restaurants bruxellois « Chez Léon » et « Aux Armes de Bruxelles ».
Les collègues et les résidents locaux réagissent sous le choc et la tristesse. Beaucoup évoquent l’impact significatif de la crise du coronavirus sur le secteur de la restauration bruxelloise.
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Chez Léon
En vous promenant dans le touristique Ilot Sacré, vous avez peut-être entendu le nom Chez Léon évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours. Plusieurs passants s'arrêtent devant la vitrine du restaurant de moules pour lui rendre brièvement hommage.
La raison du décès - Rudy Van Lancker a choisi de se suicider - n'est pas connue, mais il y a beaucoup de spéculations dans le quartier des restaurants. De nombreuses personnes évoquent la crise du coronavirus et ses lourdes conséquences sur le secteur de la restauration.
Le travail à domicile et la diminution du nombre de touristes internationaux ont toujours un impact.
Hôtellerie Bruxelles
La Fédération Horeca Bruxelles est consciente du sujet et fait pression sur le gouvernement pour qu'un soutien psychologique soit apporté aux entrepreneurs de la restauration.
Accompagnement psychologique pour les entrepreneurs de la restauration
La mort de Rudy Van Lancker soulève des questions sur la santé mentale des restaurateurs. De toute façon, ils ont déjà une vie fatigante et bien remplie.
Les maux de tête provoqués par la crise du coronavirus n’aident pas non plus. Ils le savent aussi à Horeca Bruxelles, où ils reçoivent quotidiennement des messages de personnes du secteur de la restauration en difficulté.
La fédération du secteur demande au gouvernement bruxellois de réfléchir à un accompagnement psychologique pour les entrepreneurs de la restauration qui en ont besoin. « Les problèmes ne font que commencer », disent-ils.
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Source : BRUZZ | Photo de couverture : Bernard Demoulin
